Nous avons rencontré les membres du service Innov’Agro de la coopérative Océalia pour discuter de Landfiles !

Merci à Emmanuel Séné, responsable Innovation marketing et développement, Sébastien Forest, ingénieur Agronomie et technologies digitales, et François Thomas responsable expérimentation « Grandes cultures ».

Est-ce que vous pouvez nous parler de la coopérative et notamment des besoins qui vous ont amené à utiliser des outils numériques collaboratifs comme Landfiles ?

Emmanuel Séné : Au sein du pôle agriculture, la direction terrain porte l’ensemble des équipes qui sont amenées à travailler sur le terrain avec les agriculteurs. C’est à peu près 92 conseillers d’exploitations qui œuvrent sur le terrain au sein de six régions.

Pour accompagner cette équipe terrain, le service Innov’Agro est issu de la fusion de deux services : le service agronomique tel qu’on le connaît dans nos coopératives, classiquement en charge de réaliser les expérimentations, de réaliser tous les essais, les observations, l’acquisition de références et un autre service qui s’appelait le service Agri Solutions et qui portait toutes les offres de services de la Coopérative depuis la création des offres, le marketing et la production des prestations. 

L’idée de travailler avec Landfiles est venue du fait qu’on avait auparavant un outil pour centraliser toutes nos observations qui nous permettait de construire un bulletin hebdomadaire dédié aux agriculteurs et aux équipes terrain. L’outil que l’on utilisait changeait de version et on en a profité pour migrer vers la solution Landfiles. L’objectif était de réaliser, centraliser, synthétiser toutes les observations, puisque nous sommes sur un territoire très large. En parallèle, nous avions une vision un peu plus long terme : « Demain le rôle de la Coopérative et de nos conseillers d’exploitation sur le terrain, ce sera aussi d’animer des communautés d’agriculteurs autour de diverses thématiques ». L’idée de l’outil Landfiles est venue ainsi, puisque l’on y retrouvait effectivement ces deux grandes fonctionnalités déjà intégrées, disponibles.

C’est aussi l’approche de Landfiles de travailler cette notion de communautés, de partage d’observations terrain pour partager des points de vue, des images et des données qui nous a convaincu. 

Comment avez-vous connu Landfiles ? Est-ce que vous pouvez un peu me raconter votre rencontre avec Nicolas, notamment ?

Emmanuel Séné : Sur un salon agricole il y a trois, quatre ans. D’abord, il y avait eu un premier échange. Et puis, on suit de manière assez régulière ce qui se passe sur les réseaux sociaux. On a expliqué notre besoin, le contexte dans lequel on se situait. Assez rapidement on a cadré une première version de projet.

Le premier besoin était d’avoir un outil qui soit opérationnel pour le début de la campagne 2021. On a travaillé dans ce sens-là pour créer le paramétrage et on s’est lancé. Un des avantages qu’il faut mettre en avant, c’est la grande capacité d’écoute de l’équipe Landfiles, son agilité et sa réactivité, ainsi que la rapidité des développement. Tout ça, ce sont vraiment des points positifs qui nous plaisent, et qui sont largement partagés. Des collègues comme François Thomas, par exemple, qui ont été embarqués un peu plus tard ou encore Pascal Maran sur la vigne, sont tous unanimes pour dire que, quand on est en relation avec Landfiles, ça va super vite, ça répond, c’est agile. C’est un gros point fort qu’il faut mettre en avant, je pense.

Un des avantages qu’il faut mettre en avant, c’est la grande capacité d’écoute de l’équipe Landfiles, son agilité et sa réactivité, ainsi que la rapidité des développement. Tout ça, ce sont vraiment des points positifs qui nous plaisent, et qui sont largement partagés.

 

Et pourquoi avoir choisi Landfiles et pas une autre et pas une autre solution ? Quels ont été vos critères dans le choix de l’outil par rapport à vos besoins ?

Emmanuel Séné : Il y avait la volonté d’avoir un outil qui nous permette d’adresser les deux grands points dont je parlais précédemment. L’animation d’observations d’un côté et l’animation de groupes de l’autre. Cela étant, il y avait d’autres solutions qui n’étaient pas forcément tout à fait prêtes sur le marché.

 Il y avait aussi l’expérience de Landfiles sur le paramétrage et les fonctionnalités offertes par l’outil, pour paramétrer les observations à partir de parcelles de référence, de pouvoir les suivre, et construire finalement un réseau d’observations sur des parcelles de référence. Par exemple, on a paramétré nos observations avec en tête la possibilité de les partager avec le BSV.

Enfin, l’indépendance, la bonne réponse à nos attentes sur les différents sujets, et puis économiquement ça nous semble parfaitement raisonnable en termes de tarifs.

C’est aussi l’approche de Landfiles de travailler cette notion de communautés, de partage d’observations terrain pour partager des points de vue, des images et des données qui nous a convaincu.

Quel a été le bénéfice de l’utilisation de cet outil sur votre quotidien ?

Sébastien Forest : Le vrai bénéfice qu’on a vu dans Landfiles c’est l’adaptabilité de l’outil, la flexibilité qu’a adopté Nicolas pour répondre à nos besoins personnels d’observation et de mise en commun de nos observations techniques.

 

Comment les équipes se sont appropriées l’outil ?

Emmanuel Séné : Cela a été assez rapide, il y a eu quelques sessions de formations puis des petits rappels, des rattrapages et les retours sont globalement bons.

Sébastien Forest : Aujourd’hui on a 85 conseillers sur le terrain qui l’utilisent de manière hebdomadaire : tous les débuts de semaine, ils réalisent un programme d’observation. Une utilisation un peu plus constante tout au long de la semaine est en train de se développer. Enfin, en parallèle, on a une équipe de 10 personnes du service Innov’agro en back office qui suit les essais et commence à utiliser Landfiles pour ces suivis.

François Thomas : L’outil est très simple dans la prise en main, même pour quelqu’un qui n’aime pas les outils informatiques ou les applications pour les smartphones, sincèrement c’est vraiment le plus de l’outil ; c’est sa simplicité. Sachant que mon travail est aussi de faciliter la prise en main et les observations toutes les semaines en sélectionnant bien sûr les ravageurs, les maladies et les stades selon la saison et la semaine d’observation. Donc ça simplifie aussi le travail du technicien. Il sait ce qu’il faut observer et il va à l’essentiel.

 

L’outil est très simple dans la prise en main, même pour quelqu’un qui n’aime pas les outils informatiques ou les applications pour les smartphones, sincèrement c’est vraiment le plus de l’outil ; c’est sa simplicité.

 

Pouvez-vous nous expliquer l’organisation des programmes d’observation Ocealia ?

Emmanuel Séné : Les conseillers d’exploitation se voient affecter des cultures à observer en fonction de leur portefeuille, de leur territoire, par leurs responsables de régions. Une fois qu’ils ont leurs culture, ils doivent identifier une parcelle de référence et chaque semaine les agronomes du service Innov’Agro déterminent chaque vendredi, en fonction du contexte pédoclimatique, un programme d’observation par culture. Une fois qu’ils sont prêts en fonction des cultures, chaque conseiller reçoit sur son application le programme des cultures qu’il a à observer sur son territoire. Il sait qu’il doit aller sur sa parcelle le lundi matin pour faire l’observation demandée.

Ça permet de suivre un programme pré-établi, il suit son avancement sur l’application, directement sur le téléphone ce qui cadre et guide le conseiller dans ce qu’il a à faire et à observer. Ça permet d’avoir des observations qui sont réalisées de manière homogène et pilotées par les agronomes

Sébastien Forest : Ce fonctionnement est historique chez nous, ça fait une dizaine d’années qu’on a la volonté organisationnelle de demander à nos conseillers d’exploitations d’observer des parcelles de références chaque début de semaine. Selon les secteurs ils ont chacun un panel de cultures et de parcelles à suivre tout le long de la campagne. Historiquement ce sont des choses qu’on partage en partie avec le BSV. Le processus d’aller observer et de suivre des parcelles de références était déjà acquis au moment de travailler avec Landfiles. On va dire que ce qui a changé aujourd’hui c’est l’efficacité de la remontée des informations et de la mutualisation des informations. Puisqu’on est parti d’un existant où notre référent technique, François THOMAS, envoyait un programme d’observation par mail, avec dans le mail tout le listing des choses à observer sur les différentes cultures du moment et on va dire qu’il y avait beaucoup d’empirisme dans la mise en commun et la synthèse des informations alors qu’aujourd’hui on a vraiment informatisé/ digitalisé ce processus d’envoi de programme d’observations et la récupération et la synthèse des données.

On a vraiment gagné en efficience et ce gain d’efficience nous permet aujourd’hui d’ouvrir les observations à d’autres sujets sur lesquels on était moins avant. On était très orientés Observations des ravageurs et des stades”. Et avec ce gain d’efficience on va pouvoir aller travailler des thématiques plus ouvertes comme les dégâts climatiques par exemple.

François Thomas : On a écrit avec mon collègue (Sébastien Forest) les programmes selon les cultures. On a commencé avec le Colza et tous les ravageurs, les maladies, les stades … et on a écrit l’arborescence de toutes les observations à réaliser sur la culture de colza. Ensuite on a fait le même travail sur les céréales et en début d’année 2021 on a fait le même travail sur les cultures de printemps c’est-à-dire tournesol, maïs … les protéagineux, pour que les observations soient réalisées pour cette campagne 2021.

 

On a vraiment gagné en efficience et ce gain d’efficience nous permet aujourd’hui d’ouvrir les observations à d’autres sujets sur lesquels on était moins avant. On était très orientés Observations des ravageurs et des stades. Et avec ce gain d’efficience on va pouvoir aller travailler des thématiques plus ouvertes comme les dégâts climatiques par exemple.